Réflexions

« Ne te réjouis pas de ce que la maison du voisin soit vide.
Elle a un toit qui ne coule pas et des portes qui se ferment… »


« Le propre de l’orgueil est de nous laisser croire que nous sommes toujours
humbles et bien intentionnés. »


« Nous ne faisons plus de photographies mentales des sujets.
Dorénavant, nous faisons des photographies mentales de ce que l’on nous dit des sujets. »


« Avec le progrès, nous avons perdu le contact de la rencontre. Le contexte des choses… »


« Des faits divers et des faits divins… »


« Si nul n’est parfait et que rien de parfait ne peut provenir d’une source imparfaite,
comment et sur quelles bases avons-nous appris à mesurer ce qui est parfait…? »


« Cela peut paraître paradoxal mais à partir du moment où l’on comprend
que dans la vie la roue tourne, on arrête de tourner en rond… »


« Les puissants n’enfreignent pas la loi, non.
Ils préfèrent en créer de nouvelles qui protègent leurs intérêts… »


« Qui cherche la profondeur ne doit pas craindre d’affronter le vide;
ce tunnel entre soi et la quête… »


« Tant de choses éphémères que l’on maquille en priorités. Sûrement une course de plus contre le temps et ses vents. »


« A un certain moment, faire vivre la mémoire de son pays ne doit plus s’inscrire dans la logique du combat. La démarche doit évoluer dans le temps pour tendre vers la construction d’une oeuvre. Une vague émulatrice. »


« Permets moi d’apprécier la beauté des jours et le charme des instants. »


« L’oiseau ne vole pas pour le seul plaisir de ressentir une forme de liberté. D’ailleurs, en perçoit-il même les effets? »


« La vie est imprévisible; surtout ses habitudes. »


« Sagesse humaine, tu as pris les rênes de ce monde depuis si longtemps et regarde ce que tu en fais. »


« Que tu sois eau, que tu sois huile, ou que tu sois or, tu réagiras toujours à la pression du feu. »


« Quand ils veulent promouvoir leurs intérêts, le peuple est flatté. Quand ils veulent défendre leurs intérêts, le peuple est frappé. »


« Je comprends que la terre est ronde et que tout ce qui la compose est amené à tourner dans un cycle perpétuel et répétitif. L’histoire tourne et ainsi se répète. Nos actes tournent et ainsi nous reviennent. Nos paroles envers autrui tournent et ainsi nous retournent… »


« Avez-vous déjà vu un individu critiquer ou crier après une personne souffrante? Non…? Alors pourquoi les guadeloupéens critiquent sans cesse la Guadeloupe? »


« Nous sommes environnés d’yeux et de bouches qui nous disent constamment comment être, comment penser et comment faire. Notre liberté a du prix et sa valeur est un bien inestimable. Protégez vos bâtisses internes. Fuyez les guerres vaines qui réduisent vos forces. La prochaine conquête de l’Homme c’est l’Homme. »


« Le plus dur dans le combat contre l’injustice, c’est de garder son coeur dans l’amour malgré l’indignation. et le sentiment de révolte qui s’emparent de nous. »


« Marionnettes, marionnettisés. Marionnettiseurs, marionnettisation. Marionnettisme, marionnettisant. Marionnettistique, marionnettigraphie. Marionnettologie, marionnettophone. Conquête de l’Homme par l’Homme. »


« Puisque cela ne suffit pas de tenter de faire le bien ou de le faire, avant tout. Puisqu’il nous faut surtout supporter le mal… »


« Les règles et les codes sont des points de repères et non des limites. Elles sont des points d’appuis pour aller plus loin et construire de nouvelles routes.
Actuellement, nous avons tendance à les effacer mais si nous faisons ainsi alors il n’y a plus de repères, plus de lignes d’horizon et donc plus de chemin. Ainsi naissent confusion et chaos. »


« Si tu te perds en chemin, il se peut que le meilleur moyen de te retrouver serait de retourner à l’endroit où tu te trouvais la dernière fois que tu t’es vu(e). »


« La vie est une maîtresse d’école qui passe derrière chaque élève…


« La rébellion silencieuse? Refuser la tyrannie du vide et de l’excès, et remonter ce chemin intérieur, obscur, caché, loin de la mélodie du désordre et du chant de la confusion…


« Ne fixe pas uniquement un point dans un ensemble. Valorise l’ensemble sans oublier le point. Le point en lui-même est un ensemble et l’ensemble n’en demeure pas moins un point. Crée ton harmonie. »


« A chaque jour suffit sa paix »


« Ce que je suis me permet d’être en relation avec ce qui est. Plus je suis connecté à tout ce que je suis, plus je suis connecté à tout ce qui est. »


« Nous valons bien plus, mais nous valons certainement ce que nous ne méritons pas, ce que nous ne semons pas, ce que nous ne récoltons pas. Nous valons un amour inconditionnel, infini, éternel, et fort divin. »


« La peur du vide trouble le bon sens. Certain.e.s avaient un tel désir de se rendre utiles qu’ils/qu’elles se sont rendu.e.s esclaves des choses les plus inutiles. »


« La violence nécessaire est cette absolue nécessité que nous avons de vouloir marquer notre territoire. D’en fixer ses limites ou de les briser pour s’étendre au-delà de nous mêmes; cette zone dangereuse qu’est le confort. »


« La vie est suffisamment surprenante et le monde suffisamment petit, pour que nous ne puissions pas continuer de croire qu’il ne faut jamais cesser d’être les compagnons de l’audace et du courage. »


« Si tu l’aimes, donne lui la possibilité de te décevoir parfois afin qu’elle demeure fidèle à elle même. »


« Je ne sais pas tout de tout et je ne peux pas tout pour tous. Je suis libre de la tyrannie de ce qui m’est autre. La victoire est aussi dans la perte de ce qui glorifie mon égo, en façade. »


« L’inspiration a aussi besoin de repos. Elle est délicate comme une fleur précieuse et n’a pas besoin d’être brusquée. Elle est comme le jour qui se lève et fait reculer la nuit. Elle ne s’impose pas, elle arrive juste… »


« La destinée a permis à certains de vivre peu de temps et d’accomplir de grandes choses. Il se peut qu’elle nous le permette également, nous qui sommes encore en vie, si nous prenons le temps de nous y consacrer. »


« Ce qui nous manque, ne nous manquera plus. Ce qui nous manquera ne nous manque pas. Tout arrive, tout part, tout est. C’est la promesse du temps. »


« Attention à ce que l’échec des autres ne devienne pas plus important que notre réussite »


« Car « le comment » la société est construite tend à uniformiser les identités et les confondre toutes dans le même moule. Il n’y a pas meilleur moyen de vider l’humain de ce qu’il est. J’essaye de faire le lien entre les identités et la question de la dignité. C’est le fait de savoir qui on est, et à quelle histoire on appartient, qui nous permet de nous tenir droit.e.s, ancré.e.s au sol afin de s’affirmer face à la broyeuse mondiale. »


« La barrière du temps, la curiosité du regard, l’ignorance des mots. Allons au-delà mon amour… »


« Si tu ne sais pas de quoi tu as peur c’est que probablement tu n’as peur de rien. Je peux concevoir que le vide soit un ennemi redoutable mais qui peut résister aux vagues incessantes de actes résolus? »


« Nous sommes si impressionné.e.s par la hauteur de cette barrière que nous oublions à quel point elle est fine. Nous pourrions tout simplement la traverser. »


« Avant de libérer ton bruit, travaille son silence. Tout le monde fait du bruit. C’est l’époque du bruit. Qui émet un son nouveau? Qui émet un son différent? »


« Ils ont dit l’ordre par le chaos. Moi je dis qu’il « faux croire »


« La marche du temps qui court… »


« Si les gens analysent les raisons de nos pourquoi, ils connaîtront nos comment. Ce qui est fait par des noirs pour des noirs n’est pas une guerre contre le reste du monde mais une envie de plénitude pour être un apport essentiel à cette humanité trébuchante »


« La bêtise des autres n’est pas forcément inutile. Pensez-y. Il s’agit là d’un moyen gratuit d’exercer et de perfectionner son intelligence. »


« Le jour où nous commencerons à ne plus juger les gens comme si nous étions des êtres exemplaires, alors, peut-être que nous commencerons à devenir des êtres parfaits… »


« Je suis un oiseau libre mais je vole dans un ciel fermé. Je me cogne inlassablement aux parois de l’histoire. A chaque heurt, je la repousse et j’agrandis le champ de ma liberté »


« La société porte un masque mais accuse ces femmes de porter le voile… »


« La peur du vide trouble le bon sens. Certain.e.s ont un tel désir de se rendre utiles qu’ils/qu’elles se sont rendu.es esclaves des choses les plus inutiles. »


« Quand je regarde certains jeunes, je me dis que quelques-uns d’entre eux ont peur d’avoir peur alors ils s’appliquent à faire peur pour ne plus avoir peur. »


« Au fond qu’est-ce-que la défaite si ce n’est la déconstruction de ce qui a été fait. Mais l’art de la vie c’est qu’elle se renouvelle sans cesse et là, les possibilités de faire à nouveau existent encore et encore. Sois refait.e et refais tant que faire se peut. »


« Quand vient le temps des épreuves, laisse-les faire leur chemin. Ne les combats pas et n’y fais pas obstacle; tu risques de rallonger leur temps de passage. Elles ne passent pas chez toi par hasard et n’oublie pas, ce n’est pas un homme que tu combats… »


« C’est quoi le présent? Je crois que c’est la pleine conscience d’être dans l’existence. Le présent, c’est une succession de ces moments de lucidité qui voyagent inlassablement entre ce qui a été et ce qui vient d’être, entre ce qui arrive et ce qui sera. »


« N’oublions pas de nous encourager les uns et les autres. Un encouragement peut-être le moteur d’une grande destinée pour qui en bénéficie. Si tu penses n’avoir aucun talent particulier, essaye l’encouragement. C’est un incubateur de talents. Un accoucheur de grandes destinées. « 


À propos du confinement :

« Je ne désire pas trop m’avancer mais j’ai l’impression que j’ai fait concubinage avec ce contexte. J’en ai pas fait ma femme mais elle devenue une compagne qui par sa présence m’impose son discours et ne m’en laisse pas le choix.

Je me suis assis à ses côtés, on regarde la mer. Elle me parle. Je l’écoute et je m’horizonne. Je me regarde ailleurs. Et la sérénité me gagne. J’entends ses maux. Elle me les répète, les uns après les autres mais je sais que je c’est un temps pour éprouver mon silence et taire ce moi.

Un passage biblique dit : « C’est dans le calme et la confiance que sera votre force ». Je le visualise ce verset et l’invite à rentrer dans ma demeure. J’aimerais lui parler. Le calme ? Ok, je valide. La confiance ? Ouais… En quoi ? En l’homme ? En ma confiance ? En la providence ?

Je me sens seul parfois mais jusqu’ici rien de nouveau. Je n’expérimente rien de nouveau. C’est juste différent.

Je suis constamment en dialogue avec moi même. Je m’apprends. Je m’écoute. Je me comprends. Je me « vois »… »